Bronzage en cargo

Samedi 26 février

Découverte de la vie à bord. Passage obligé ce matin: mon instruction sécurité avec le Second capitaine. Je dois tout savoir sur les procédures d’urgence. Il y a différends types d’alarme (incendie, attaque de pirate, naufrage…) et je dois savoir quelle attitude adopter si ça se présente. Il me fait faire le tour des installations, des embarcations de secours, de l’infirmerie. Il faut savoir qu’il n’y a pas de médecin à bord. J’ai dû consulter un médecin en Thaïlande pour obtenir un certificat médical de bonne santé, car sinon je n’aurais pas pu embarquer. J’ai droit à la petite séance de « bizutage »: l’enfilage de la combinaison de survie. Vous voyez le costume de Casimir? Ben c’est à peu près ça!! C’est une combinaison qui permet à la fois de flotter et de rester au chaud, même dans une mer glacée. Je me contorsionne sur le sol de la passerelle de pilotage pour réussir à la mettre complètement. Impossible de l’enfiler debout. Bonne séance de rigolade avec le Second. Ah bah c’est sûr qu’on risque pas de mourir de froid avec ça en tout cas. Le temps de prendre la pose pour quelques photos souvenir avec cette magnifique combinaison, et je suis déjà toute en sueur… Pfff… J’espère que j’aurais pas besoin de la mettre pour de vrai en tous cas…

Instruction sécurité pour un voyage en cargo!

Test de la combinaison de survie

Passage le long du cargo

J’explore mon nouvel environnement. Je fais mon premier grand tour du cargo. 334 mètres de long! Ca fait une belle balade! Je longe les dizaines de milliers de containers entreposés. En gros, presque tout ce qu’on achète maintenant en France est fabriqué en Asie. La Traviata a fait la tournée des ports de Chine, Singapour, et Malaisie et ramène tout ça vers l’Europe. J’essaye d’imaginer le contenu de ces mystérieux containers… sûrement quantités de vêtements, d’électro-ménager, de matériel en tout genre… Tout à l’avant du navire, je m’accroche à la balustrade, telle une figure de proue. Vous vous souvenez de cette scène magique de Titanic, avec Leonardo di Caprio hurlant « I’m the King of the World »…? Ben c’est tout à fait ça! Bon bien sûr, Leonardo di Caprio n’était pas là pour me prendre les mains. Mais suspendue à plusieurs dizaines de mètres au-dessus des flots, j’avais vraiment l’impression de voler!! Incroyable!

Pour ce qui est de l’intérieur du bateau, je suis encore un peu perdue. Souvent, je ne sais plus si je dois descendre ou monter. Il n’y a pas de fenêtres dans les coursives. Les étages ne sont pas identifiés par des numéros, mais par des lettres. Sachant que le premier est à la lettre U, puis ensuite, c’est de A jusqu’à G. Je me demande souvent si je suis en haut ou en bas. Je me trompe. Je repars dans l’autre sens.

Dimanche 27 février

J’ai pris mes petites habitudes. Les officiers prennent leur petit-déjeuner entre 7 et 8 heures. Mais comme je trouvais ça un peu tôt, j’ai obtenu une petite dérogation pour 9 heures 30. Le maître d’hôtel me laisse de côté mon plateau avec du café chaud, un énorme pot de Nutella et un jus de pamplemousse pressé!! Je re-découvre le plaisir de manger français. Le bon vin! Le fromage! La viande rouge! Chaque repas est un vrai bonheur. A table, je m’extasie devant un gratin de choux-fleur et m’amuse de la mine déconfite des officiers qui le mangent du bout des lèvres en râlant contre le cuisinier (je ne sais pas pourquoi, les mecs n’aiment jamais le chou-fleur, alors que pourtant, c’est vachement bon!!…)

Je dévore les magazines qui traînent au carré des officiers. J’aurais bien voulu tomber sur Elle ou Marie-Claire. Mais ici, c’est plutôt l’Equipe Magazine ou FHM (For Him Magazine). Mais finalement, je rigole bien en lisant les « 100 façons de brancher une inconnue » (si si les mecs, il faut oser draguer les filles!!), « le spleen du beau gosse » (dur dur d’être trop beau avec toutes les nanas à ses pieds…)… Tous les conseils pour décrypter « le potentiel sensuel » des filles sur la plage… Ou encore le test « Calculez votre agressivité sexuelle: êtes-vous tigre, serpent ou poulpe? » (désolée, je ne me souviens plus de mon résultat…)

La journée, je ne m’ennuie pas. Je trie mes milliers de photos, écris pour mon blog, regarde des DVD. Je fais mon tour quotidien du bateau. Admire la mer. Découvre de nouveaux endroits. Pas encore eu l’occasion toutefois de descendre dans la salle des machines. Ca sera pour plus tard, en Mediterrannée ou en Atlantique, me promet le chef ingénieur car pour l’instant, avec la chaleur étouffante de l’Océan Indien, c’est une vraie fournaise.

Le cargo La Traviata

Les soirées, c’est d’abord l’apéro au carré des officiers. L’occasion pour eux de se détendre un peu après une longue journée de travail. La marine est un métier difficile et piloter un mastodonte de 100.000 tonnes n’est pas chose aisée. C’est une véritable usine flottante. Après le repas, c’est souvent soirée DVD au carré des officiers. Puis tout le monde file se coucher assez tôt. Sur un cargo, c’est travail sept jours sur sept pendant deux mois et demi de traversée, alors il faut tenir le rythme. Dans ma cabine, j’en profite pour bouquiner. En un an et demi de voyage, je n’ai quasiment jamais eu le temps de lire. Tout le temps des soirées très occupées ou devant l’ordinateur à travailler pour mon blog. A bord, je peux piocher à volonté dans la bibliothèque. Je me régale à la lecture d’un de mes auteurs contemporains préférés, Frédéric Beigbeder. Son roman « L’amour dure trois ans » est un vrai bijou. Un appel à « briser le mensonge de l’amour éternel, fondement de notre société, artisan du malheur des gens ». « L’amour est une catastrophe magnifique: savoir que l’on fonce dans un mur, et accélérer quand même; courir à sa perte, le sourire aux lèvres; attendre avec curiosité le moment où ça va foirer. »

Lundi 28 février

Tous les jours, je fais ma petite tournée à la passerelle de pilotage. Deux officiers y sont en permanence, 24 heures sur 24. Je découvre peu à peu les différents instruments, le radar, les cartes de navigation, la barre. Point de gouvernail en bois comme dans les films, mais un minuscule volant, on dirait presque un jouet. J’apprends à parler en nœuds: en gros, pour convertir en kilomètres/heures, il faut multiplier par deux et enlever 10%. La Traviata navigue en moyenne à 20 noeuds, soit aux environs de 35km/h. Je commence à me familiariser avec le vocabulaire maritime. À bord, une fenêtre n’est pas une fenêtre, mais un sabord. Un couloir, c’est une coursive. Un lit, c’est une banette. Un étage, c’est un pont. La partie habitable du cargo, c’est le château. Tribord, c’est à droite, et babord, c’est à gauche.

J’apprends à calculer une distance au compas

Bercée par le léger roulis de l’Océan Indien, je m’immerge dans mon nouvel environnement. On est presque coupés du monde sur un cargo. Pas de télévision, pas de radio, pas d’internet. On peut tout de même envoyer des mails en utilisant la messagerie du bateau, mais il y a un peu de délai pour recevoir et envoyer des messages. J’apprécie cette déconnexion du monde extérieur. Pendant tout mon voyage, je suis quasiment tout le temps restée connectée, consultant mes mails et Facebook presque quotidiennement. A bord, le seul moyen d’information, c’est un petit bulletin quotidien de quatre pages avec un résumé des dépêches de l’Agence France Presse.

Le maître d’hôtel (aux petits soins avec sa passagère :-)), m’a installé un transat sur le pont supérieur, au même niveau que ma cabine. A cet endroit, je suis à l’abri des regards indiscrets et je peux donc lézarder en maillot de bain histoire de prolonger un peu mon bronzage de Thaïlande. Le soleil tape super fort dans l’Océan Indien. Il y a aussi une piscine à bord, mais pour le coup, je n’ai pas super envie de m’afficher en bikini devant l’équipage. Tant pis pour la baignade. De toutes manières, c’est juste une petite piscine couverte. Cet après-midi, je profite à plein de mon transat. Bientôt finie l’autorisation de sortir prendre l’air. Nous franchissons Les Maldives dans la nuit et entrons demain dans la zone à risque pour les attaques de pirates. Nous serons tous cantonnés à l’intérieur du bateau pendant plusieurs jours.

Ce soir, c’est la quatrième fois de suite que je recule ma montre d’une heure. Nous franchissons un fuseau horaire tous les jours en ce moment. C’est étrange. 25 heures devient la durée normale d’une journée à bord. C’est un voyage dans l’espace-temps ou quoi? C’est vraiment bizarre comme sensation. Presque perturbant. Se coucher tous les soirs et se dire: chouette! Je peux dormir une heure de plus! Lire la suite: mon voyage en cargo.




Voyage en cargo: des pirates de Somalie au canal de Suez
Malaisie-France en cargo: 19 jours, 27 hommes d'équipage... et moi!

32 commentaires pour “Cargo Way of Life: quelque part entre Malaisie et France…”


  1. Super article Sarah! Moi qui suis déjà passionné de navigation! C’est aussi vrai de dire que voyager par mer prend une toute autre signification. Très méditatif en fait. Et pour l’amour dure trois ans, ça fait une dizaine de fois que je le lis. J’hésite encore à m’en débarasser… A+
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    • Sarah

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      merci!! oui, c’est vrai que c’est un livre à lire et à relire… je me suis fait un petit recueil des meilleurs citations du bouquin. je suis très proche de la vision de la vie de Beigbeder.


      • Disons que de mon côté, je suis un lecteur prudent, en ce sens que j’aime bien mes vieux classiques, ceux que j’aime lire et relire sans cesse. Tu vois, en ce moment, je relis pour la énième fois Le monde Selon Garp et j’y trouve encore une certaine magie. Le recul sans doute. Il faut dire que la première fois que je l’ai lu, c’était il y a 24 ans…
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    • Sarah

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      mais non, tu n’es pas folle du tout!! ce sont les autres qui sont fous! la vie est faite pour réaliser ses rêves! sinon, ça vaut pas le coup! bises d’une autre rêveuse!!



    • Sarah

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      oui grande fan de Beigbeder. j’adore son point de vue délicieusement ironique et cynique sur la vie. et sa clairvoyance sur l’impasse dans laquelle sont engagés beaucoup de gens (pas nous je crois…) “on attache les gens avec de l’argent: ils sacrifient leur liberté pour payer leurs impôts”, ou “on bâtit des murs pour se protéger et ce sont ces murs qui un jour deviennent une prison”… L’amour dure trois ans sort au cinéma début 2012. j’espère qu’il sera aussi réussi que 99 francs que j’ai adoré!!



        • Sarah

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          oui effectivement, j’adore houellebecq aussi! mais malheureusement, je n’avais trouvé aucun livre de lui dans la bibliothèque du cargo. j’avais adoré Plateforme il y a quelques années, il faudrait que je le relise à la lumière des quelques deux mois que j’ai passé en thaïlande. et pour ce qui concerne l’amour, je dirais qu’il peut durer trois ans ou plus… ou moins… mais qu’il faut faire attention à ne pas s’enfermer dans le mythe de l’amour qui doit durer toujours. C’est une illusion qui peut nous empêcher de voir la réalité et de se rendre compte qu’on ne s’aime plus. Beaucoup de couples restent ensemble même s’ils ne s’aiment plus, et je trouve ça dommage. Et en fait, je pense que c’est très bien d’avoir plusieurs histoires d’amour dans sa vie plutôt qu’une seule.


      • emmanuel

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        pour le coup de l’amour dure 3 ans, je dirais que non, l’amour est éternel. Par contre il est vrai que la passion dure 3 ans. Des scientifiques l’ont même plus ou moins démontré par le fait que jusqu’à 3 ans, le bébé issu d’un couple a besoin de ses 2 parents. Or après 3 ans, la mère est capable d’élever son enfant sans le père. Notre culture mélange amour et passion. Pourquoi? je pense que c’est à cause des religions. Bref, moi je suis toujours fou amoureux d’une fille pour qui je n’ai plus de désir. Réaliser celà est difficile quand on est pondu par l’occident. Mais j’ai décidé de m’affranchir de tout et d’explorer mon être. J’ai compris que j’étais amoureux et que j’étais aussi un animal. Certains en font des romans, moi je n’ai pas les mots pour faire du business mais juste un ressenti. par contre sur “on attache les gens avec de l’argent” je suis entièrement d’accord, et moi le premier qui aura mis pas de moins de 10 ans avant de tout renvoyer bouler!


  2. Emily Zanier

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    Un peu pessimistes quand meme ces citations de Beigbeder, faudrait que je lise le livre.
    En tout cas, vraiment cool cette traversee. Et sinon je me demandais est-ce que les cargos font bien attention au petits bateaux, et en prennent compte avec le radar, parce qu’en general, nous sur notre yacht de seulement 13 metres, qui n’avance qu’entre 5 et 7 noeuds, on doit toujours bien regarder pour les eviter ces gros cargos, ils arrivent super vite.


    • Sarah

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      ah je trouve pas ça si pessimiste les citations de Beigbeder… plutôt réaliste… pour les petits bateaux, je pense qu’ils font gaffe oui, ils doivent les voir sur les radars. après, c’est vrai qu’il y a un tel diférentiel de vitesse et de taille… ça doit être super impressionnant quand tu es sur une petite coquille de noix de 13m de passer à côté d’un cargo qui fait 330m de long… ça vous est arrivé de passer à côté, ou c’est toujours de loin? à mon avis en tout cas, mieux vaut que de votre côté vous fassiez super gaffe, car un cargo peut aussi faire une erreur de navigation, on sait jamais…


      • Emily Zanier

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        Ah bah en fait on fait en sorte qu’ils restent toujours loin de nous, meme si on doit changer legerement la trajectoire, trop dangereux sinon. Mais j’en ai vus d’assez pres, certains immobiles sur l’ancre et entrant dans Sydney aussi, mais la ils vont lentement.


  3. Le problème avec les cargos c’est qu’ils ont (et c’est logique) la priorité sur tout le reste. C’est donc aux plus petites embarcations de naviguer en conséquence. Sans compter qu’un cargo de ce type a besoin de plusieurs miles nautiques de distance avant de s’immobiliser. Vigilance!
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    • Sarah

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      oui merci pour l’info! c’est vrai que l’inertie est énorme pour ces cargos et qu’ils ne peuvent pas s’arrêter comme ça! je l’ai bien senti en tenant la barre un moment sur le trajet. le cargo continue de viere de bord longtemps, même quand on ne tourne plus… il faut toujours vachement anticiper sur les manoeuvres!


    • Salut, j’ai peut être 3 ans de retard pour répondre, mais bon… quand j’ai navigué sur un voilier, mon capitaine m’a bien expliqué que celui qui navigue à la voile est prioritaire sur tout autre navire. On surveillait quand même pour ne pas prendre de risque. À un moment, j’ai vu un cargo changer sa trajectoire pour ne pas nous foncer dedans.
      C’est sûr qu’ils ne peuvent pas tout voir, et il arrive qu’il y ait des accidents (durant le dernier Vendée Globe, un chalutier a foncé dans le bateau d’un concurrent… ou vice versa).

      En passant, chouette article, si ça t’intéresse toujours la marine marchande, je viens de commencer un petit bouquin très sympa qui se nomme: “Carnet de bord d’un marin Suisse” par Jean-Pierre Vuillomenet. Ça ne se passe pas sur le Lac Léman et c’est super prenant.

      Voilà voilà, bonne route et bon vent!


    • Théo

      Répondre

      Alors je me permets de corriger, d’après le règlement international, les voiliers sont privilégiés sur les navires de commerce à propulsion mécanique, mais les gros bateaux n’ont pas forcément la priorité sur les petits ! Cela dépend de la situation, de la présence de chenaux…
      Dans les faits, c’est souvent le plus manœuvrant qui s’écarte, donc le plaisancier la plupart du temps.
      Et il y a surtout une énorme pression économique, les marins sont fliqués par la compagnie en permanence et doivent justifier chaque écart de la route. C’est pour ça aussi que le chef de quart rechigne parfois à changer de cap et force le passage… Malsain…



    • Sarah

      Répondre

      oui c’est pour ça. les pirates peuvent tirer de loin avec des lance-roquette. et aussi parce que les parties extérieures du cargo sont immenses (plus de 300m de long), et donc en cas d’alerte, il faut pouvoir se regrouper rapidement à l’intérieur au même endroit. difficile si on se trouve à l’autre bout et qu’on n’entend pas l’alarme.


      • emmanuel

        Répondre

        ça serait tellement bien si les cargos avaient le droit d’être armés eux aussi de lance-roquettes. Si tel était le cas, je ne pense pas que les pirates aurait les cojones d’attaquer des embarcations.


  4. Tu as écrit l’article que j’attendais avec impatience!
    Je me demandais comment cela s’était passé concrètement là-bas…. j’en sais plus, merci!

    NowMadNow


  5. Dommage pour le gouvernail en bois 😛 Purée, tu me fais rêver et me fais toujours bien rire avec tes billets. +1 pour le costume de Casimir mdr


  6. Bonjour Sarah,

    Je viens de découvrir ton blogue et je suis épatée! Quelles merveilleuses aventures tu as vécues… Je lis présentement des trajets en bateau cargo et ça me semble passionnant… Je suis une aguerrie des croisières régulières, i.e. Princess, Holland America et je suis bien curieuse de connaître tes voyages sur ce type de bateaux. Ça fait longtemps que je suis intriguée par ce type de transport… Selon toi, y a–t-il des inconvénients à voyager de cette façon?

    Au plaisir de lire ta réponse 🙂
    Rachel Articles récents..Vivre dans une petite maisonMy Profile


    • Sarah

      Répondre

      Bonjour Rachel, merci pour ton message! Pour moi, il n’y a pas d’inconvénients à voyager sur un cargo… C’est juste que c’est un type de voyage très différent des croisières régulières… Il y a beaucoup moins de monde à bord, donc il ne faut pas avoir peur de se retrouver seul à certains moments, il n’y a pas d’activités organisées, donc il faut savoir s’occuper… aimer regarder la mer, lire, découvrir le bateau, écrire… et aussi, ah si ça c’est tout de même un inconvénient, c’est un voyage plus cher qu’une croisière classique… Il faut compter une moyenne de 100 euros par jour de traversée… Voilà, j’espère en tout cas que mes récits te donneront envie de tenter l’expérience car c’est vraiment génial! A bientôt!


  7. Allo Sarah,

    Merci pour cette info. Ce n’est pas si cher que ça finalement! Enfin, oui si on compare avec un bateau ou tout est ‘inclut’, i.e., divertissement, activités, etc.
    Côté bouffe, l’expérience était bonne? Y a-t-il des bateaux que tu as préférés?

    Merci de répondre à mes nombreuses questions 🙂


  8. Samira

    Répondre

    C’est extraordinaire! quelle aventure. Je t’envie et te remercie de partager ça avec nous.


  9. emmanuel

    Répondre

    bientôt mon tour, super blog, ça me fait rêver, et surtout, très jolis pieds! Vous auriez pu en montrer un peu plus quand même…


  10. Je trouve que l’idée de revenir en cargo, pour rentrer “doucement” est une super idée!
    J’avais un peu une appréhension en me disant qu’on devait s’ennuyer quand même pas mal! Mais finalement je n’ai pas du tout l’impression que tu te sois ennuyée…
    Cécilia Articles récents..Les Marchés de Noël : StrasbourgMy Profile



    • Sarah

      Répondre

      Bonjour,
      la durée du voyage est entre deux et trois semaines, en fonction des escales, des conditions météo et du port d’arrivée (c’est plus court pour Marseille, et plus long pour Le Havre). Nous avions mis 19 jours.


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