17 mars 2010. Je rentre sur le territoire bolivien. Déjà mon septième pays en quatre mois de voyage. Tellement de rencontres, de paysages magnifiques, d’expériences inoubliables. Et fort heureusement, impossible d’être blasée. A chaque nouveau pays, je suis surprise à chaque fois. Étonnée par les différentes habitudes culturelles. Avant de mettre les pieds en Amérique latine, je n’imaginais pas ce continent si divers. Mis à part le Brésil, tous partagent la même langue, mais ils ont tous une culture bien différente. Mon principal regret: mal maîtriser l’espagnol ce qui me limite souvent dans mes rencontres avec les gens. J’ai des fois l’impression de passer à côté de mon voyage à cause de ça… Plus ça va, et plus je pense à revenir dans quelque temps, me poser deux mois quelque part (Buenos Aires…?) pour prendre des cours d’espagnol et repartir à la découverte de ce continent magnifique. Mais ça se sera une autre histoire…
Pour ce qui est de la Bolivie, mes premiers pas, d’abord à Santa Cruz, puis à Sucre, me font découvrir un pays complètement différent de ceux que j’ai déjà traversé. Très attaché à ses traditions indigènes. Au Chili, en Argentine, et au Brésil (pour ce qui concerne le sud en tout cas, vu que je n’ai pas été plus au nord que Rio de Janeiro), on sent beaucoup l’influence de la culture européenne. On pourrait souvent d’ailleurs se croire en Europe, surtout dans les grandes villes. En Bolivie pas du tout. Beaucoup de Boliviens, surtout les femmes, continuent à porter des vêtements traditionnels. Il y a toujours une fête ou un carnaval organisé quelque part. Quasiment aucun supermarché. L’essentiel du commerce se fait sur les marchés ou les étals de rue.
Un pays très différent aussi du fait de sa géographie. Perché entre ciel et terre. Une bonne partie du territoire se trouve en haute altitude, à plus de 2500 mètres, souvent à 3000 voire 4000 mètres. Mes premiers pas en Bolivie me font d’ailleurs découvrir le mal de l’altitude. Arrivée à Sucre, 2700 mètres, je me retrouve quelques heures plus tard clouée au lit par un mal de tête épouvantable et l’envie de vomir. Heureusement résorbé dès le lendemain. Bon par contre, pour le souffle court dès qu’on se balade dans les rues en pente, difficile de s’acclimater… Va vraiment falloir qu’un de ces jours je me mette à faire du sport…
Toutes les photos de Sucre et du carnaval de Tarabuco
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