Les gens sont souvent surpris autour de moi quand j’avoue que j’ai peur de l’avion. Quoi? Toi qui voyages tout le temps? Et oui effectivement! On peut avoir peur de l’avion et être malgré tout une grande voyageuse. Il faut dire que ma peur n’est pas à un degré trop élevé non plus… Je sais bien que c’est une phobie irrationnelle et ça ne m’a donc jamais empêché de prendre l’avion. Malgré tout, cela fait des années que j’ai besoin du cocktail alcool-lexomil (à doses modérées bien sûr) pour supporter le vol. J’aimerais bien en finir avec cette appréhension et cette boule au ventre qui me gâche le plaisir des voyages aériens. Je n’ai donc pas hésité une seconde quand on m’a proposé d’assister à un stage contre la peur de l’avion.

Organisé par Nicolas Coccolo, ancien pilote militaire et de jet privé, ce stage Peur de l’avion est depuis peu partenaire de la compagnie aérienne XL Airways. Il se déroule sur une journée entière, de 10h à 19h (à Paris ou Marseille), avec des groupes de 4 à 8 personnes, et se décompose en trois parties: une première technique, une deuxième psychologique et une troisième pratique avec une simulation de vol grâce à un casque de réalité virtuelle. C’est ce dernier point qui permet le coût « relativement modéré » de ce stage (330 euros) par rapport à d’autres comme celui d’Air France (plus de 600 euros) pour lequel l’expérience pratique se déroule à bord d’un vrai simulateur de vol comme celui utilisé par les pilotes pour s’exercer.

1/ Comprendre l’aviation et la sécurité aérienne

 

On sait tous que l’avion est un des moyens de transports les plus sûrs, moi la première, et pourtant, ça n’empêche pas d’avoir peur… C’est en tout cas une phobie assez répandue, puisque 25% des passagers la ressentent. Il faut dire que lorsqu’on n’est pas scientifique, c’est difficile de comprendre comment un engin aussi lourd peut voler à 10.000 m d’altitude. De plus, dès qu’il y a un crash aérien, on ne parle que de ça aux infos pendant des semaines, et bien sûr on ne parle jamais des milliers d’avions qui décollent et atterrissent tous les jours sans aucun problème.

La première partie du stage, animée par un pilote, est donc consacrée à l’exposé des principaux chiffres sur la sécurité aérienne. Saviez-vous que tous les jours il y a 22.000 avions de ligne qui volent et qu’à chaque instant, on a une moyenne de 550.000 personnes dans les airs? C’est considérable! Et bien en 2016, sur les 3,7 milliards de personnes transportées, il y a eu un total de 268 morts… Une goutte d’eau, même si c’est vrai que 2016 a été une très bonne année avec peu de crash majeurs, à la différence de 2014 (694 morts) avec notamment les deux catastrophes de Malaysia Airlines. Pour ma part, le chiffre qui m’a le plus marqué, c’est la comparaison avec les accidents domestiques. On se sent forcément plus en sécurité chez soi, à la maison, que dans un avion… Et pourtant! Chaque année, en France, il y a 12.000 morts d’accidents domestiques. Alors à côté, les 268 morts (et dans le monde entier) dus aux accidents aériens, c’est vraiment négligeable! Des chiffres qui font réfléchir et sérieusement relativiser.

Après ces chiffres, on a droit à un exposé sur comment un avion fait pour voler, le mécanisme de la portance, la formation des pilotes, les tests de sécurité, les turbulences… J’ai trouvé ça passionnant et on apprend plein de choses. Moi qui ai toujours eu peur quand l’avion penche très fort lorsqu’il fait de grands virages après le décollage, j’ai compris que c’est l’effet de la force centrifuge, et que celle-ci pousse l’avion vers le haut et non vers le bas, donc aucun risque que l’avion ne tombe à ce moment là. Mon autre grosse peur en avion, ce sont les turbulences. C’est le cas depuis un vol transatlantique très agité où j’ai vraiment cru ma dernière heure arrivée; j’étais persuadée que l’avion allait se disloquer en plein vol. En fait, les turbulences ne sont pas du tout dangereuses pour l’avion; c’est juste désagréable pour ses occupants. Je croyais que l’avion bougeait beaucoup lors des turbulences, mais en fait, c’est juste une impression, donnée par la vitesse de l’avion (un peu comme une voiture qui roule vite sur un dos d’âne). En réalité, l’avion ne bouge pas plus de 20 cm! Et les ailes sont flexibles et conçues pour absorber les chocs.

2/ Psychologie et peur de l’avion

La deuxième partie du stage est délivrée par Sophie Thibeaudeau, psychologue et ancienne phobique de l’avion, qui explique les ressorts psychologiques de la peur de l’avion et comment la surmonter. La première condition, c’est d’ailleurs la volonté et la motivation. C’est intéressant d’apprendre que ça ne sert pas à grand-chose d’offrir à un proche ce genre de stage s’il n’est pas prêt à faire ce travail sur lui-même.

La deuxième chose importante, c’est de déterminer l’origine de cette peur. Pour certains, ça peut être un vol qui s’est mal passé ou alors ça peut être lié à d’autres phobies comme la claustrophobie, l’agoraphobie ou la peur du vide. Pour d’autres, ça peut être un traumatisme qui intervient peu avant de prendre un avion, comme un deuil, un divorce ou autre, et de façon inconsciente, le cerveau va alors associer l’avion à un événement négatif et ça peut se transformer en phobie. Enfin, c’est une peur que les parents peuvent transmettre à leurs propres enfants, car ces derniers vont se sentir en danger s’ils sentent que leurs parents ont peur. D’où l’importance de se soigner si on veut éviter de « contaminer » sa famille.

Pour combattre la peur de l’avion, il faut comprendre ce qui se passe dans le cerveau. En fait, on dispose de deux cerveaux: un cerveau cognitif, le néo-cortex, conscient, rationnel, qui planifie, analyse, et un cerveau émotionnel, l’amygdale, inconscient, automatique, qui gère la peur, le plaisir et maîtrise les fonctions physiologiques comme la respiration, le rythme cardiaque, la transpiration… La phobie, qui est une peur démesurée face à un danger inexistant, apparait quand le cerveau émotionnel court-circuite en quelque sorte le cerveau cognitif, et déclenche un sentiment de peur alors que rationnellement, il n’y a pas de raison. A ce stade, on a beau répéter que l’avion est sans danger et donner tous les arguments possibles, ça ne sert à rien, car le cerveau émotionnel n’est pas impacté par ce genre de raisonnement. Le seul moyen c’est alors de passer par le corps pour réduire l’anxiété, puisque c’est le corps qui est directement en relation avec le cerveau émotionnel. C’est sans conteste la partie du stage que j’ai trouvé la plus intéressante, car la psychologue nous montre avec des exercices pratiques comment se relaxer grâce à la technique de la cohérence cardiaque. Celle-ci permet de mettre en cohérence sa respiration avec son rythme cardiaque et ainsi d’apaiser les tensions.

3/ Un vol en avion avec un casque de réalité virtuelle

C’est la dernière partie du stage: se mettre en condition d’un vol réel grâce à un casque de réalité virtuelle. Pour ma part, j’ai trouvé cela un peu « gadget » car je prends l’avion très souvent et donc je n’ai pas besoin d’un casque et d’image 3D pour mieux visualiser un voyage en avion. Maintenant pour les grands phobiques qui ne peuvent plus prendre l’avion, ça peut être un premier pas avant d’oser remonter à bord d’un avion.

 

 

 

Bilan du stage peur de l’avion

Pour conclure, j’ai trouvé cette journée de stage passionnante et très intense. J’ai appris beaucoup de choses sur l’aviation et se faire répéter les chiffres sur la sécurité aérienne, même si on le sait déjà, permet de bien relativiser le risque. La découverte de la technique de relaxation avec la cohérence cardiaque est aussi un vrai plus. J’ai d’ailleurs eu l’occasion de tester très vite les effets du stage, puisque dès le lendemain, hasard du calendrier, je m’envolais pour la Guadeloupe. C’est en fait une très bonne chose d’enchaîner rapidement avec un voyage en avion juste après le stage. Tout est encore très frais dans la tête! Le stage ne s’arrête d’ailleurs pas à cette journée de formation, puisqu’il inclue aussi un suivi des participants par téléphone pour les prochains voyage en avion. Le formateur m’a donc appelé peu avant l’embarquement pour me rassurer et me donner les prévisions météo pour mon vol, qui étaient bonnes heureusement! Le vol en tout cas s’est très bien passé, et c’est bien la première fois depuis longtemps que je n’ai pas eu besoin de prendre un tranquillisant. Les informations données lors du stage sur les turbulences m’ont beaucoup rassuré, et comme c’était ma principale source de peur, je dirais que je suis plutôt « guérie » sur cet aspect là. Il faudra voir bien sûr sur la durée comment ça évolue et le vrai test sera lors d’un prochain vol agité avec de grosses turbulences. C’est déjà en tout cas une belle victoire pour moi d’avoir réussi à reprendre l’avion sans médicament!

Les moins: j’ai deux réserves tout de même par rapport à ce stage. La première, c’est que j’ai trouvé l’angoisse des autres stagiaires assez communicative. Le stage est très interactif: tout le monde partage ses questions et ses peurs, et beaucoup ont soulevé des problèmes potentiels auxquels je n’aurais même pas pensé. Il faut dire que je faisais partie des cas “les moins graves”, car d’autres avaient une telle phobie qu’ils n’avaient pas pu prendre l’avion depuis des années. Il faut donc éviter de se faire “contaminer” par les peurs des autres participants du stage. Sinon, j’ai été un peu déçue par le casque de réalité virtuelle qui n’apporte pas grand-chose à mon sens.

En bonus: l’application FoFly

En plus du stage, on peut télécharger une application sur smartphone (gratuite et accessible à tous, même sans avoir suivi le stage): Fofly. Elle reprend l’essentiel des enseignements du stage et propose aussi des musiques de relaxation à écouter pendant le vol ainsi qu’un guide pour la cohérence cardiaque.

Atterrissage au Japon avec coucher de soleil sur Osaka

Quelques autres conseils pour réduire la peur en avion:

  • Avant un voyage en avion, éviter les films catastrophe ou les documentaires sur les crash…
  • Préparer ses valises en avance et arriver suffisamment tôt à l’aéroport pour ne pas ajouter d’autres facteurs de stress avant le vol
  • Ne pas hésiter à dire qu’on a peur au personnel de bord lors de l’embarquement. On est plus chouchouté en vol et ça m’est même arrivé d’avoir droit à une coupe de champagne pour “me détendre” 😉
  • Prévoir suffisamment de divertissements à bord pour se changer les idées. Pour ma part, je fais toujours provision de magazines féminins un peu légers et rigolos à lire.
  • Investir dans un bon casque audio réducteur de bruit, qui permet d’écouter de la musique ou regarder des films sans être perturbé par le bruit des moteurs. Depuis que j’ai essayé le QC35 de Bose, je ne peux plus m’en passer à bord d’un avion. Ca permet de couper complètement. On se sent comme dans une bulle et on n’entend plus les variations de bruit des moteurs qui peuvent être angoissantes pour les phobiques de l’avion. En plus, on n’est plus dérangé par des voisins ou des enfants bruyants. A lire aussi: Quel casque audio en voyage? Mon test du Quiet Comfort 35 de Bose.

Infos pratiques: renseignements et inscriptions sur Peur de l’avion. Les stages ont lieu à Paris ou à Marseille. Sinon c’est possible de faire la formation à distance en ligne. Possibilité aussi d’accompagnements en vol.

Et vous avez-vous peur en avion? N’hésitez pas à partager votre expérience si vous avez suivi un tel stage ou si vous avez d’autres conseils pour combattre cette phobie.

La phobie de l'avion n'est pas insurmontable...

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20 commentaires pour “J’ai testé… un stage contre la peur de l’avion”

  1. Ah oui intéressant ce stage mais quand même vachement cher, plus cher qu’un billet d’avion 😉
    Enfin si ça peut aider tant mieux. C’est vrai que moi je n’ai jamais eu peur de l’avion ni même des turbulences, par contre, les turbulences me retournent l’estomac, parce que j’ai le mal des transports et m’ont parfois fait vomir. Mais bon ça c’est un autre problème. En tout cas, je vois que depuis quelques temps, tu arrives à prendre des photos depuis le hublot alors qu’avant tu étais plutôt du genre à ne pas regarder par la fenêtre et prendre un siège côté couloir.


  2. “et bien sûr on ne parle jamais des milliers d’avions qui décollent et atterrissent tous les jours sans aucun problème.” c’est ce que je me tue à répéter aux gens qui me disent “t’es dingue de voyager autant”. 😀 et tu as raison quand on voit les chiffres des morts sur la route ou des accidents domestiques rien qu’en France, ça fait sérieusement relativiser 😉

    J’espère en tout cas que tu te sens mieux !!


  3. J’ai une solution efficace sinon : allez sauter en parachute pleinnnnn de fois, c’est drastique : tu n’as plus peur de rien en avion après 😀 (en tout cas pour moi, après 30 sauts, plus aucune turbulence ne me fait peur dans les gros avions ^^)
    Jeremy Articles récents..[Test] Un poster alu chez SmartphotoMy Profile


    • Sarah

      Répondre

      ah oui pourquoi pas! J’imagine qu’après un voyage en avion ça semble super tranquille! J’aimerais bien tenter le coup du saut en parachute un jour, mais c’est vrai que ça me fait un peu peur 😉


  4. Merci pour cet article ! 🙂 Je me sens totalement concernée… J’arrive à prendre l’avion mais je me limite à 1 par an et je limite la distance des trajets. Je vais essayer de suivre ces conseils la prochaine fois, tout particulièrement la relaxation et la respiration. Obligée puisque mon prochain trajet en avion sera le voyage de noces et je compte bien partir un peu plus loin que d’habitude ! 😉


  5. Hello,

    Je suis phobique de l’atterrissage, j’ai l’impression que mon corps va me lâcher. Ma tête vole au dessus de mon corps, c’est l’horreur. Je vais peut-être tenter le stage 🙂 Merci pour les infos !

    Maud de Voyage Culotté
    http://voyageculotte.com/


    • Sarah

      Répondre

      AH c’est curieux, moi l’atterrissage c’est la phase du vol où j’ai le moins peur… Trop contente d’arriver! EN plus, c’est la phase de vol la moins risquée… N’hésite pas à faire le stage, je suis sûre que ça pourra te rassurer!


  6. Article très intéressant. Je n’ai pas spécialement peur en avion sauf quand on approche de l’atterrissage et que le pilote réduit la vitesse. Depuis que j’ai entendu parler de décrochage, j’ai peur de tomber!!! 😉


  7. Moi aussi j’ai peur de l’avion, c’est que se retrouver dans les airs comme ça sans échappatoire c’est pas très agréable ! Alors je sursaute dès que je trouve que l’avion à un comportement “bizarre”. Heureusement que je ne me suis jamais retrouvée dans des turbulences. Du coup bah avant le vol je prend un attarax et ça passe un peu mieux


  8. Lemaire Charles

    Répondre

    Coucou. J’ai une amie qui a très peur de prendre l’avion, mais qui voyage tout le temps. Par contre, elle le fait par obligation à cause de son travail. De mon côté, je n’ai jamais eu cette peur. Je me rappelle que, même pour mon baptême de l’air, je n’avais qu’une envie, que l’avion décolle.



  9. julien

    Répondre

    Bonjour tout le monde 🙂

    Je me suis inscrit pour le stage de la peur de l avion dimanche prochain sur Marseille.
    J ai developpé une peur de l avion que je n avais pas encore il y a 2 mois( emetophobie), et j espère guérir cette peur grâce au stage.
    Bonne journée 😉
    Julien


  10. Mais juste merci pour cet article! J’ai tellement peur en avion et pourtant, comme toi je le prend souvent également. Je vais tester l’application Fofly du coup. Moi ce que je fais également depuis mon dernier vol, c’est que finalement, je n’ai pas le contrôle de la situation, que je dois donc lâcher prise sur la situation. Je pense que le fait de ne pas contrôler la situation, c’est ce qui me fait stresser également. Mais c’est surtout lié à ma peur du vide et de la vitesse! Et comme l’avion combine les deux… J’ai souvent peur à la moindre secousse, surtout quand c’est une secousse qui te réveille! Je me réveille toujours en sursaut comme si j’allais mourir haha
    Mais je me rend aussi compte que j’étais mal renseignée, voir pas du tout et rien que ces infos me rassurent carrément! Merci beaucoup!


  11. Bonjour et merci pour cet article bien expliqué et concret. Je connais bien ce genre de stage puisque j’ai été hôtesse de l’air pendant 30 années. Je réalise à présent des stages contre la peur en avion ainsi du coaching personnalisé. Je m’adapte aux besoins de chaque personne au lieu d’être “noyé” dans la masse. En quelques séances, les résultats sont incroyables. Je fais cela à distance et accompagne même en vol les personnes les plus angoissée, si besoin. Je ne sais pas si cela pourra aider quelqu’un ? En tous cas, ce blog est super… Merci encore. Natalie


  12. Bonjour,
    Merci pour cet article bien détaillé. C’est très utile d’avoir l’avis de quelqu’un qui a déjà testé ces stages, car le prix est parfois un peu élevé, il est préférable de savoir si ça vaut la peine d’y participer en amont


  13. Antoine

    Répondre

    Ok, ce stage vous permet de voyager plus sereinement en avion, mais il ne vous empêchera pas de vous planter si l’avion doit se planter.

    Quand on a peur de l’avion, on a toujours ce même argument (lassant) en face « c’est le moyen de transport le plus sûr, 1 chance sur 1 million de se planter ». C’est, à mon sens, prendre la problématique du mauvais côté.

    On s’en fout de savoir de si on a 1 chance sur 10, 1000, 10 000, 1 000 000 ou plus. La vraie question c’est de se dire « si je suis dans cette « chance » de 1 sur 1 million que l’avion se plante, de combien sont mes chances de survie ? » Proche de zéro.

    Donc c’est une fausse manière de se rassurer en se disant que j’ai peu de chance de me planter car ça arrive 1 fois sur 1 million de fois. Car le but n’est pas de savoir sur combien de millions de chances on a de se planter, mais QUAND ON SE PLANTE, quelles sont mes chances de survie ?

    C’est comme le loto, on a très peu de chance de gagner statistiquement, ça n’empêche pas des millions de gens d’y jouer car peut-être que. Cela veut dire que malgré la possibilité proche de zéro, on exclu pas le risque de gagner.

    Avec l’avion c’est la même chose. Même si on a peu de chances d’être dans l’avion qui va s’écraser, si on est dans celui qui doit se planter…

    Et donc je reviens, à ce qui, à mon sens et la bonne question à se poser : si l’avion se plante, quelles sont mes chances de survie ?

    Je vous laisse deviner la réponse et pourquoi je ne prends jamais l’avion…



  14. J’ai dévoré votre article ! Je n’ai pas peur de l’avion, mais je connais certains proches qui l’ont. Très utile pour les comprendre, notamment la partie psychologique du cerveau émotionnel. Je garde en tête l’application FoFly, ça pourrait être utile.


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